BIENVENUE CHEZ CAPITIS CONSEIL SAVOIE

Conseil en Gestion de Patrimoine

Intégration du cabinet CAPITIS Conseil Savoie dans le groupe SYNALP en Janvier 2024

Chère Madame, Cher Monsieur,
En accord avec Jean-Michel Coy, gérant de CAPITIS Conseil Savoie, et dans le respect d’une vision commune du métier qui place l’humain au coeur de la relation de conseil, nous avons le plaisir de vous faire part de l’intégration du cabinet CAPITIS Conseil Savoie dans le groupe SYNALP, Expertise Patrimoniale et Sociale.
Le groupe SYNALP a une activité de conseil en gestion de patrimoine, spécialisée dans l’ingénierie patrimoniale, les investissements financiers et immobiliers, l’assurance des personnes et des biens. À l’appui de son expérience, accumulée en accompagnant des familles pour certaines d’entre elles depuis plus de 30 ans, notre groupe met à votre service les compétences d’une équipe structurée, composée de conseillers passionnés et tous spécialistes dans leur domaine, et la synergie de son réseau actif de professionnels du Droit et du Chiffre : Notaires, Avocats, Experts-comptables.

Ainsi, nous nous engageons à vos côtés à :
• Préserver un modèle de valeurs basé sur l’écoute, l’empathie et la bienveillance ;
• Assurer la qualité du service dont vous avez toujours cherché à bénéficier ;
• Poursuivre, grâce à de nouvelles compétences, le développement de prestations de conseil que vous appréciez déjà depuis des années.

Soucieux d’une transition la plus fluide possible, nous conservons les bureaux de Chambéry dans lesquels Patricia Dubois continuera sa mission sans changement.

Le cabinet a aussi le plaisir d’accueillir Marie Brackers de Hugo, diplômée d’un master en Finance de Marché (BAC+5), avec plus de 10 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de patrimoine.

N’hésitez donc pas dès à présent à joindre Patricia directement au 04.79.96.25.03 (patriciadubois@capitis.com ou contact-savoie@capitis.com) et/ou Marie au 06.67.67.12.30 (m.brackers@synalp.fr) pour toutes vos questions financières, immobilières, fiscales, sociales ou juridiques, SYNALP prendra soin de répondre avec diligence et avec l’appui d’un conseiller référent pour chaque domaine d’intervention :
- Ingénierie patrimoniale du chef d’entreprise, des particuliers et des retraités ;
- Investissements financiers et suivi des allocations d’actifs ;
- Trésorerie d’entreprise ;
- Conseils juridiques et fiscaux ;
- Gestion de patrimoine des personnes protégées ;
- Investissements immobiliers (neuf & ancien), gestion/location immobilière, syndic de copropriété ;
- Protection sociale individuelle et collective (complémentaire frais de soins, prévoyance, décès) ;
- Evaluation, optimisation et liquidation des droits retraite ;
- Epargne retraite individuelle et collective (personnelle et/ou professionnelle, plan d’entreprise) ;
- Epargne salariale (PEE, intéressement, participation) ;
- Assurances des biens et des responsabilités professionnels.

Motivée et mobilisée, toute l’équipe SYNALP est à votre disposition pour la suite à écrire ensemble.
Nous vous souhaitons bonne réception de ces informations, et restons à votre entière disposition pour tout complément d’information.

 Pour l’équipe Synalp,
Messieurs Laurent Journet - Benjamin Bertrand – Sébastien Labens
Dirigeants - Associés
 Pour Capitis Conseil Savoie
Monsieur Jean-Michel Coy
Gérant
logo synalp LOGO CAPITIS SAVOIE



 

L’investissement en SCPI peut se faire de différentes manières selon vos objectifs. Tour d’horizon des principales stratégies patrimoniales que vous pouvez mettre en place.

Les règles du PEA ont été assouplies depuis quelques années pour que ce produit d'épargne soit plus "séduisant" et attire de nouveaux investisseurs. Cette année, l'aménagement prévu porte sur les frais, qui seront limités à compter du 1er juillet 2020 :

CAPITIS CONSEIL SAVOIE

2, Rue Claude Martin
73000 CHAMBÉRY

 

Tél. 04 79 96 25 03
Fax. 04 79 96 25 07

L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) a remplacé l’ancien impôt de solidarité sur la fortune (ISF), désormais abrogé.

  1. I.Comment connaître le montant à déclarer à l’IFI ?

L’IFI est un impôt annuel sur la valeur de vos biens ou droits immobiliers. Il s’applique depuis le 1er janvier 2018 si votre patrimoine immobilier net taxable dépasse 1 300 000 €.

  1. 1.Les biens à déclarer

Vous devez prendre en compte votre patrimoine immobilier, situé en France ou à l’étranger, ainsi que celui de votre conjoint, partenaire de PACS ou concubin notoire ainsi que celui de vos enfants mineurs.

Vos biens meubles (mobiliers, véhicules, bateaux…), vos actifs financiers (contrats d’assurance-vie, de capitalisation, comptes titres, épargne réglementée) ainsi que vos biens immobiliers affectés à votre activité professionnelle sont exonérés d’IFI.

Tous vos autres biens immobiliers sont imposables : résidence principale (après abattement de 30 %), résidence secondaire, immobilier locatif, titres de sociétés détenant de l’immobilier. Sont notamment imposables à l’IFI les parts de SCI, SCPI et OPCI, même lorsqu’elles sont détenues dans un contrat d’assurance-vie ou de capitalisation.

Si certaines règles sont respectées, il est prévu des exonérations (totales ou partielles) pour les biens loués meublés, les bois et forêts, les parts de groupements forestiers et les biens ruraux donnés à bail à long terme.

 

  1. 2.Les dettes à déduire

Les dettes déductibles sont strictement encadrées. Il est possible de déduire les dettes afférentes à l’acquisition, la réparation, l’entretien, l’amélioration, la construction, la reconstruction ou l’agrandissement de vos biens immobiliers imposables et les impôts locaux vous incombant en tant que propriétaire.

Vous ne pouvez cependant pas déduire l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux restant à payer au 1er janvier, pas même la fraction correspondant à vos biens immobiliers locatifs.

Attention, les textes sont rédigés de manière à limiter les optimisations, notamment en cas de refinancement d’un bien immobilier. En effet, certains ont pu envisager la vente de leurs propres biens immobiliers à une société pour échapper à l’IFI. Cependant, le compte courant d’associé ou l’emprunt bancaire souscrit par la société pour acquérir lesdits biens immobiliers n’est pas déductible pour calculer la valeur des titres à déclarer. Aucun avantage fiscal ne pourra donc en être retiré.

  1. II.Calcul, déclaration et optimisation de l’IFI

Votre patrimoine immobilier net imposable est taxé à un barème progressif de 0,50 % à 1,50 %, le même que l’ISF.

Une fois l’impôt calculé, il est possible de le réduire de deux manières :

-       réaliser des dons aux œuvres, procurant une réduction d’IFI de 75 % du don.

Attention, depuis le 1er janvier 2018 la souscription au capital de PME, FIP ou FCPI ne procure plus de réduction d’IFI.

-       plafonner l’IFI par les revenus : l’IFI et l’imposition due au titre des revenus de l’année précédente ne peuvent pas excéder 75 % de vos revenus.

L’IFI est déclaré en même temps que l’impôt sur le revenu, avec des déclarations annexes. Contrairement à l’ISF, il n’y aura plus de déclaration spécifique (ancien formulaire n°2725) et l’échéance annuelle du 15 juin n’existe plus.

Conclusion

Majoritairement, les redevables de l’ISF paieront moins d’IFI, puisque les actifs financiers ou mobiliers sont exclus. La recherche de biens exonérés sera plus facile que par le passé : il faudra juste éviter l’immobilier (ou alors l’acheter à crédit) !

A contrario, certains pourront avoir de mauvaises surprises :

-       certains nus-propriétaires de biens immobiliers reçus par succession pourraient devenir taxables à l’IFI ou voir leur montant d’IFI progresser,

-       les personnes qui avaient l’habitude de réduire leur ISF avec des souscriptions au capital de PME, FIP, FCPI ne pourront plus le faire,

-       l’accès au plafonnement de l’IFI par les revenus sera probablement plus difficile qu’à l’ISF.

 

Source  : Fidroit - Janvier 2018

Pour consulter la version en ligne, cliquez ici

MARS 2018

Édito

 

Madame, Monsieur,

Les mois se suivent et ne  se ressemblent pas. 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, les marchés financiers se crispent sur le retour de l'inflation et la remontée des taux d'intérêt.

 

Dans le premier chapitre de la météoconomie du mois de janvier, nous vous sensibilisions  déjà aux trois indicateurs qui seront importants à suivre en 2018 à savoir :

  - Le risque de remontée des taux d'intérêt
  - L'évolution du prix du pétrole
  - La force de l'euro

L'évolution du marché depuis vendredi dernier nous donne raison.

Nous aimerions toutefois rappeler que :

  -  Si les taux d'intérêt remontent, c’est parce que l'économie est en général vigoureuse.
  -  Que les U.S.A restent le marché directeur mondial

M. Jérôme POWEL est depuis hier le nouveau puissant président de la réserve fédérale américaine. Notons qu'il n'est pas économiste mais avocat et ancien banquier d'affaires. Il a la réputation d'être un homme de compromis et de consensus.

Après une année 2017 record en terme de faible niveau de volatilité, il est très probable que 2018 voit le retour de la volatilité comme l’indique l'évolution de l'indice VIX depuis quelques jours.


Toutefois, nous pensons que les fondamentaux ne sont pas à remettre en cause et que les supports actions restent à privilégier car toute remontée des taux d'intérêt est très préjudiciable aux supports obligataires.


Pour développer ce thème important, et de surcroît en relation avec la force actuelle de l'euro, vous trouverez dans le premier chapitre deux liens Internet vous permettant de mieux comprendre  la situation.

C'est dans cette période que le talent et la pertinence des choix des gérants des différents fonds communs de placement que nous vous avons recommandé vont le mieux s'exprimer.
Quant aux produits structurés, ils sont justement conçus pour traverser sereinement ces moments de stress de marché.


Les différents numéros de cette lettre sont  disponibles ici :
Lien capitis/actualités/météconomie


L'ensemble de l'équipe Capitis ainsi que votre conseiller, restent à votre disposition pour toute explication complémentaire.

Nous vous souhaitons une bonne lecture 

                                   Jean-Michel COY

Édito fini de rédiger le 5 FÉVRIER à 14 H 30.

 
Sommaire

1- ARRETONS D'AVOIR PEUR DE L'INFLATION !

2-

3- L'ÉCONOMIE & LES MARCHÉS - MARS 2018

4- LA MÉTÉOCONOMIE DE MARS 2018

5- PRÉVISIONS MÉTÉOCONOMIQUES ET FINANCIÈRES 2018

1- ARRETONS D'AVOIR PEUR DE L'INFLATION !

ARRETONS D'AVOIR PEUR DE L'INFLATION !

 

Depuis le fameux 2 février 2018 et la publication d’une augmentation annuelle du salaire horaire de 2,9 % aux Etats-Unis, un vent de panique s’est subitement installé sur les marchés financiers : « Au secours, l'inflation revient ! ». Certes, après six ans de faible inflation des deux côtés de l’Atlantique, dont une année de déflation en 2015, les Etats-Unis, et dans une moindre mesure la zone euro, retrouvent (enfin !) le chemin de l'augmentation durable des prix. Ainsi, alors qu'il était encore négatif en mai 2015, le glissement annuel des prix à la consommation eurolandais oscille entre 1,3 % et 2 % depuis un an. Ce qui reste finalement très limité au regard de la « planche à billets » pléthorique qu’a actionné la BCE depuis 2015 et qui continue d’ailleurs de tourner pour pas grande chose.


Chez l’Oncle Sam, le glissement annuel des prix à la consommation a atteint un sommet de 2,7 % en février 2017, pour finalement se stabiliser entre 1,6 % et 2,1 % depuis l’été dernier. Là aussi, compte tenu de la « planche à billets » de la Fed entre le début 2009 et la fin 2014, d’une politique monétaire toujours très accommodante depuis lors, mais aussi de la dépréciation du dollar et de la remontée des cours des matières premières, sans oublier le plein-emploi, l’inflation américaine reste des plus contenues.


Pour autant, il a suffi d’une petite étincelle sur les salaires aux Etats-Unis pour rallumer les lanternes des monétaristes invétérés qui n'ont pas tardé à annoncer le retour de l'hyperinflation. Soyons sérieux : les risques d'avènement de cette dernière sont extrêmement faibles, voire inexistants. Et ce pour au moins six raisons.


Premièrement. L'augmentation récente de l'inflation n'est qu'un effet de correction de la faiblesse passée et une conséquence logique de l'augmentation des cours des matières premières.

 

Deuxièmement. En dépit d'une inévitable augmentation liée à la bonne tenue de la croissance mondiale, les prix des matières premières ne devraient pas flamber comme en 2007-2008. En effet, en 2007, après avoir déjà atteint 5,5 % l'année précédente, la croissance mondiale était de 5,7 %. Or, après un « petit » 3,5 % en 2017, celle-ci devrait ralentir vers les 3,2 % en 2018. De plus, pour ne parler que du pétrole, n’oublions pas que l'offre mondiale d'or noir reste encore supérieure à la demande, réduisant par là même les risques de pénuries à venir. Autrement dit, si un baril entre 65 et 70 dollars nous paraît justifié, un baril à 100 dollars et au-delà semble exclu.

 

Troisièmement, compte tenu du caractère modéré de la croissance mondiale, l'inflation par la demande restera contenue. Et ce d'autant que les risques politiques et géopolitiques qui pèsent sur la sphère économico-financière internationale empêcheront toute euphorie.


Quatrièmement, cette croissance modérée ne permettra aucunement de tendre les taux d'utilisation des capacités de production sur des niveaux élevés. Et ce d'autant que ces derniers demeurent relativement bas. Autrement dit, de nombreux mois s'écouleront encore avant que les capacités de production soient utilisées à plein, empêchant ainsi tout risque de flambée des coûts de production, donc, in fine, de l'inflation.
Cinquièmement, dans le prolongement de la faiblesse des tensions exercées sur l'appareil productif, le chômage demeure élevé dans de nombreuses parties du globe, en particulier en Europe (excepté en Allemagne et au Royaume- Uni). Autant dire que la flambée des salaires qui pourrait être un prélude à une forte hausse des prix n'est ni pour demain, ni pour après-demain. Et même aux Etats-Unis, où le plein-emploi règne, la progression des salaires est et demeurera limitée.


Sixièmement, rappelons-nous que même si la croissance est plus vigoureuse que prévu (ce qui reste peu probable, en particulier en Europe), le fort degré de concurrence internationale empêchera les entreprises d'augmenter leurs prix de façon excessive. Et même si les coûts de production progressent et progresseront encore dans les pays émergents, les marges de gains de productivité et de réduction de coûts demeurent très élevées à travers la planète.


Au total, le risque d'hyperinflation et même d'une inflation nettement et durablement supérieure à 3 % apparaît hautement contenu. Il est donc urgent de calmer les ardeurs des monétaristes, en particulier à la Banque Centrale Européenne et à la Fed. Il s'agit d'ailleurs là de l'un des principaux risques de l'année 2018. Car si, par excès d'orthodoxie, la BCE et la Fed « s'amusent » à resserrer trop rapidement et/ou trop fortement leur politique monétaire, la « reprise » économique risque de partir en fumée. En particulier dans la zone euro, qui demeure toujours fragilisée par un taux de chômage trop élevé et
un euro trop fort. Les derniers indicateurs avancés ont d’ailleurs montré que la rechute a déjà commencé.
Plus fondamentalement, il ne faut pas oublier l'essentiel : un peu d'inflation n'a jamais tué personne. Bien au contraire, une inflation comprise entre 2 et 3 % est normale en phase de reprise et peut même dynamiser la consommation, donc la croissance, puis l'emploi.
En effet, elle permet aux entreprises de mieux répercuter l'augmentation des coûts sur les prix de vente, donc de maintenir un niveau appréciable de leurs marges et des salaires qu'elles distribuent. De plus, un peu d'inflation incite les ménages à ne pas différer leurs achats mais, au contraire, à dépenser au plus vite. Une dynamique de la demande s'installe alors, créant plus d'emplois, donc plus de revenus et plus de consommation.


Le retour d'une inflation entre 2 % et 3 % n'est donc pas dangereux mais, au contraire, souhaitable car il confirmera que la crise et les risques de déflation sont bien derrière nous. Et ne l'oublions pas : mieux vaut une inflation à 2 %, avec une croissance à 2,5 %, qu'une inflation de 0 %, avec un PIB en baisse de 2 %...


Marc Touati

2- EURO TROP FORT / A QUI PROFITE LE CRIME ?

EURO TROP FORT / A QUI PROFITE LE CRIME ?

 

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3- L'ÉCONOMIE & LES MARCHÉS - MARS 2018

Zone euro, Allemagne, France : la rechute s’annonce sévère.

 

Sans surprise pour ceux qui suivent nos prévisions, l’activité économique dans la zone euro, en Allemagne et en France commence à ralentir fortement. Autrement dit, il est d’ores et déjà clair que, dans ces trois cas, la croissance économique de 2018 sera nettement inférieure à celle de 2017. Ce qui suscitera forcément des déceptions sur le front de l’emploi et des déficits publics.
C’est du moins ce qu’annoncent les dernières enquêtes de conjoncture. Ainsi, dans l’industrie  Eurolandaise, l’indice Markit des directeurs d’achat a perdu 1,1 point sur le seul mois de février, retombant à son niveau d’octobre dernier. Dans les services, son recul atteint 1,3 point. Certes, avec des niveaux de respectivement 58,5 et 56,7, ces indicateurs avancés restent encore appréciables.
Cependant, ils confirment que l’heure est bien au ralentissement marqué de la croissance.


Zone euro : les indices des directeurs d’achat baissent fortement tant l’industrie que dans les services.

Sources : Eurostat, Markit, ACDEFI


Une prévision qui sort renforcée par l’évolution de l’indice PMI « composite », qui a perdu 1,3 point en février, revenant à son niveau de novembre dernier, à précisément 57,5. Comme le montre le graphique ci-après, la croissance eurolandaise, qui a déjà reculé au quatrième trimestre 2017, devrait décélérer davantage au premier et au second trimestres 2018.


Le ralentissement de la croissance eurolandaise devrait s’intensifier au premier semestre 2018.

Sources : Eurostat, Markit, ACDEFI


Une analyse similaire peut être menée en Allemagne. En effet, en février, les indices des directeurs d’achat dans l’industrie et les services y ont reculé de respectivement 0,8 et 2 points, retrouvant des plus bas depuis août et novembre derniers.


La croissance allemande aussi a déjà mangé son pain blanc...

Sources : Destatis, Markit, ACDEFI

 

Or, si déjà lorsque ces indices atteignaient des sommets, le glissement annuel du PIB allemand n’a pas pu dépasser 2,9 %, il est clair que le repli risque d’être conséquent à présent que les indices PMI reculent nettement. Une inquiétude renforcée par l’enquête IFO de février. En effet, au cours de ce dernier mois, l’indice IFO du climat des affaires a chuté de 2,2 points, sa plus forte baisse mensuelle depuis avril 2013.


L’indice IFO du climat des affaires chute de 2,2 points en février, sa plus forte baisse depuis avril 2013.

Sources : Destatis, IFO, ACDEFI
Avec un niveau de 115,4, il reste évidemment toujours appréciable, mais confirme que la croissance allemande a bien mangé son pain blanc.


La croissance allemande pourrait très vite retomber vers les 2 %.

Sources : Destatis, IFO, ACDEFI.


Et il y a encore plus problématique : en février, après déjà deux mois de forte baisse, l’indice IFO des
perspectives d’activité s’est encore effondré de 4 points. En trois mois, il a subi une dégringolade de 5,6 points, atteignant un plus bas depuis avril 2017 et montrant que la croissance allemande pourrait très vite revenir vers les 2 % (cf. graphique ci-avant).
Malheureusement, la situation s’avère encore plus dangereuse en France. Et pour cause : en février, les indices PMI ont perdu 2,3 points dans l’industrie et 1,3 point dans les services.


Vers une forte rechute de la croissance française au premier semestre 2018.

Sources : INSEE, Markit, ACDEFI


La corrélation graphique ci-dessus indique ainsi qu’après avoir atteint 2,4 % au quatrième trimestre 2017, le glissement annuel du PIB français devrait connaître une rechute cinglante dès le premier trimestre 2018 et également au second. Une triste perspective qui est aussi confirmée par les enquêtes INSEE de février auprès des chefs d’entreprise à travers la France. Dans tous les secteurs d’activité, l’indice INSEE du climat des affaires recule nettement en février : - 0,4 point dans le commerce de détail, - 1 point dans le bâtiment, - 2 points dans l’industrie, et - 3 points dans les services. Au total, l’indice INSEE du climat des affaires pour l’ensemble des secteurs a reculé de 2 points en février. Avec un niveau de 109, il se situe à un plus bas depuis octobre dernier. S’il n’y a pas encore de quoi s’affoler, ces évolutions confirment néanmoins que le ralentissement de la croissance française a non seulement déjà commencé, mais qu’en plus il s’annonce sévère.


L’indice INSEE du climat des affaires baisse fortement depuis deux mois.

Sources : INSEE, ACDEFI


Une prévision renforcée par l’indice INSEE de retournement de l’activité en France. Ce dernier oscille entre 1 et - 1 en fonction de la grille de lecture suivante : proche de 1, l'indicateur signale un climat
conjoncturel favorable, proche de - 1, il annonce un retournement défavorable de l’activité. Selon la
modélisation de l’INSEE, lorsque cet indicateur est compris entre - 0,3 et + 0,3, l’économie française se situe dans une zone d'incertitude conjoncturelle. Or, après avoir atteint 0,9 en novembre et décembre
2017, puis 0,8 en janvier 2018, celui-ci a chuté de 0,7 point en février. Depuis 1999, une telle baisse mensuelle n’a été atteinte ou dépassée qu’à huit reprises. C’est dire l’ampleur du retournement.
De plus, cet indicateur atteint désormais un niveau de 0,1, qui constitue un plus bas depuis août 2016, lorsque la croissance française plafonnait à 1 %.

 

L’indicateur INSEE de retournement conjoncturel entre dans une zone dangereuse...

Sources : INSEE, ACDEFI


En conclusion, nous sommes au regret de confirmer nos prévisions d’un net ralentissement de la croissance dans la zone euro, en Allemagne et en France pour l’année 2018.
Ce qui engendrera malheureusement une remontée du chômage et une dégradation des comptes publics, en particulier en France où le budget 2018 a été bâti sur une croissance soutenue et une hausse des dépenses publiques…

 


Marc Touati

4- LA MÉTÉOCONOMIE MARS 2018

La pluie revient en force, surtout en Europe.

 

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5- LES PRÉVISIONS MÉTÉOCONOMIQUES ET FINANCIÈRES 2018

 

 

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Bien évidemment, nous respectons la réglementation en vigueur dans notre métier :  qui nous oblige à maintenir un certain niveau de compétence (validation de formations obligatoires tous les ans), une éthique et un esprit ouvert sur le monde qui nous entoure (évolutions économiques,  marchés financiers….).
Par ailleurs, l’indépendance du capital de notre société nous permet de nous ajuster au mieux en fonction de vos besoins et nous laisse une réelle liberté dans le référencement de solutions et l’établissement de conventions avec divers « producteurs » (compagnies d’assurance, sociétés de gestion, promoteurs immobiliers…).
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