Cet email contient des images, si vous ne les visualez pas, Cliquez afin de voir la lettre d'informations gràce à votre navigateur internet. Newsletter 158 | mars 2024 | www.capitis.com en partenariat avec Marc Touati - ACDEFI | |
||||
|
|
|||
1- LA RETRAITE EN FRANCE : DE MADOFF À MACRON
Rédigé le 23/11/2017 La retraite en France : de Madoff à Macron...
Toujours est-il que face à ces carences économiques, le problème du financement de la retraite par répartition n'a absolument pas été résolu par la loi Fillon, ni par les réformes Sarkozy de 2010. Or, la réalité est sans appel : on ne recense plus aujourd’hui qu’environ 1,4 actif pour un retraité. À l'instar du système Madoff qui s'est effondré lorsque les nouveaux cotisants n'étaient plus suffisamment nombreux par rapport aux anciens (qui, en plus, réclamaient leur dû), le système de retraite par répartition à la française est voué à l'explosion. Souligner une telle réalité ne relève pas de la politique, ni même de l'économie, mais tout simplement de la mathématique. Pourtant, en dépit d'une telle évidence, une grande majorité des Français, du moins selon les sondages, continue de vouloir maintenir le statu quo. Chacun y va de son argument. Pour les uns, la retraite à soixante ans est un acquis social qu'il est impensable de casser ; pour d'autres il suffit de créer un nouvel impôt pour tout résoudre (encore un…). Le pire est que les prévisions avancées par le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) restent excessivement optimistes ! En effet, celui-ci pense que le taux de chômage français va tendre progressivement vers 5 % ou, au pire des cas, vers 7 %, tout en imaginant que la productivité croîtrait de 1,8 % par an, contre moins de 1 % depuis quinze ans. Et même selon ces hypothèses dignes d’un conte de Noël, les déficits annuels des retraites prévus par le COR avoisineraient les 11 milliards à partir de 2020.
En outre, il ne faut pas oublier qu'il s'agit là de déficits annuels qui se cumuleront dans le temps et pourront avoisiner les 1 500 milliards d'ici 2050. Or, la dette publique atteint déjà plus de 2 200 milliards d'euros et va encore augmenter, indépendamment des déficits des retraites. Il est donc clair que, si la question du financement des retraites n'est pas résolue au plus vite, la dette publique française flambera encore nettement et que, ce faisant, le retour apparent d’une certaine crédibilité de la France sera vite inversé, ce qui finira par entraîner une dégradation massive de la note de la dette publique française. D'où une augmentation des taux d'intérêt, impliquant moins de croissance, plus de déficits, plus de trous des retraites et de la sécu... Et la énième réforme que prépare l'actuel gouvernement semble certes aller dans le bon sens mais demeure toujours très loin du compte. En effet, elle se contentera d’essayer d’harmoniser une partie des 35 régimes de retraites, et surtout d'établir des prévisions de croissance et de chômage irréalistes, avec des colmatages de brèches en tous genres, des saupoudrages de mesurettes, des nouveaux impôts, etc. Autrement dit, beaucoup de bruit et de marketing pour pas grand-chose.
En fait, pour résoudre définitivement le problème, il faudrait avant tout consacrer une plus grande responsabilisation des Français face à leur retraite et engager une véritable harmonisation de l'ensemble des systèmes. Chaque Français devrait notamment connaître officiellement et chaque année le montant de ses cotisations retraites, ainsi que le montant des prestations retraites auxquelles elles lui donnent droit. Ensuite, chacun pourra choisir : partir tard ou tôt à la retraite et, en fonction de son choix, recevoir plus ou moins de pensions. Dans le même temps, il faudra forcément soutenir le système par répartition avec une retraite par capitalisation qui permettra aux retraités de toucher l'ensemble des sommes collectées pendant leur vie active, soit d'un seul coup, soit sous forme de rente.
Les deux mots clés du sauvetage de la retraite française sont donc « responsabilité » et « liberté ». Il n'est plus possible de continuer à entretenir la déresponsabilisation des Français à l'égard de l'économie en général et des systèmes sociaux en particulier. Chaque individu est capable de comprendre que s'il vit plus longtemps (et c'est tant mieux), il doit forcément cotiser plus pour garder le même niveau de prestations retraites qu'avant. En revanche, il doit aussi avoir la certitude que ces cotisations supplémentaires ne serviront pas simplement à entretenir le « mammouth » ou à payer des personnes qui ont beaucoup moins cotisé que lui. Les Allemands, les Belges, les Anglais, les Italiens et beaucoup d'autres à travers le monde l'ont compris, il n'y a pas de raison que les Français n'y parviennent pas.
Marc Touati
|
||||
2- DU RIFIFI POUR L'IFI !!!
Rédigé le 03/12/2017 Du Rififi pour l’I.F.I !!!
D’après le projet de loi de finance pour 2018 l’ISF est mort. Vive l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) !! …
Comment Monsieur Macron pouvait-il ignorer un tel risque de voir l’IFI «retoqué» ?
Monsieur Macron, vous êtes très fort !
|
||||
3- "Le Bitcoin va finir en crise spéculative épouvantable et certains seront ruinés !"
Rédigé le 29/11/2017 "Le Bitcoin va finir en crise spéculative épouvantable et certains seront ruinés !", selon Patrick Artus
Bitcoin, potentiel des indices boursiers, futures hausses des taux de la Fed : Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, réagit à l'actualité économique et financière.
Ecorama du 29 novembre présenté par David Jacquot sur boursorama.com
|
||||
4- L'ÉCONOMIE ET LES MARCHÉS - DECEMBRE 2017Rédigé le 1/12/2017
Confiance élevée et chômage en baisse dans la zone euro.
Après la bonne tenue des indices des directeurs d’achat eurolandais publiés la semaine dernière pour novembre, l’enquête de la Commission européenne est venue enfoncer le clou cette semaine.
En effet, après avoir déjà progressé de 9,5 points de septembre 2016 à octobre 2017, l’indice de sentiment économique de la zone euro en a encore gagné 1,6 en novembre. Avec un niveau de 114,6, cet indicateur avancé de la croissance eurolandaise atteint un plus haut depuis octobre 2000.
Ce regain de confiance dans la zone euro s’explique évidemment par la poursuite de la « planche à billets » de la BCE qui continue de produire ses effets bénéfiques, mais aussi par la baisse continue du taux de chômage.
Depuis le point haut de 12,1 % atteint au printemps 2013, le taux de chômage eurolandais a ainsi chuté de 3,3 points, une baisse d’une ampleur historique. Sources : BLS, Eurostat, ACDEFI
Certes, comme le montre le graphique précédent, l’écart avec le taux de chômage américain reste élevé, en l’occurrence 4,7 points, selon les données harmonisées par Eurostat.
Pour autant, l’accélération de la baisse du chômage eurolandais depuis deux ans et demi rappelle que le caractère ultra-accommodant de la politique monétaire de la BCE à partir du printemps 2015 a bien porté ses fruits, tant sur l’activité que sur l’emploi.
Le seul bémol réside dans le fait que de fortes disparités perdurent encore en matière de taux de chômage au sein de la zone euro.
Ainsi, même s’ils se portent mieux, les pays du Sud, affichent toujours des taux de chômage beaucoup trop élevés. Et ce, en particulier en Grèce et en Espagne, avec des niveaux de respectivement 20,6 % et 16,7 %. C’est évidemment mieux que les 28 % et 26 % de 2013, mais encore beaucoup trop pour permettre l’avènement d’un cercle vertueux solide et durable « emploi-revenus-consommation ».
Les taux de chômage restent encore trop élevés dans les pays du Sud.
En revanche, si le taux de chômage italien se stabilise autour des 11 % (ce qui limite également la capacité de l’économie italienne de rebondir), le Portugal constitue incontestablement le « meilleur élève de la classe ». Son taux de chômage est ainsi passé de 17,5 % en janvier 2013 à 8,5 % depuis septembre dernier.
Il s’agit donc d’un niveau inférieur à celui de la zone euro, mais aussi à celui de la France, qui a certes dernièrement baissé grâce à un ajustement statistique étonnant, mais qui atteint encore 9,4 % en octobre.
Le taux de chômage français loin devant celui de l’Allemagne mais aussi du Portugal.
De quoi rappeler que lorsqu’un pays, à l’instar du Portugal, engage des réformes courageuses et abaisse sa pression fiscale, la croissance soutenue revient et le chômage baisse fortement.
Le taux de chômage des moins de 25 ans est encore de 22 % en France, contre 6,6 % en Allemagne.
En d’autres termes, ça va mieux, mais le maintien d’un taux de chômage élevé interdit le retour de la croissance forte et durable dans notre « douce France ». |
||||
5- LA MÉTÉOCONOMIE DECEMBRE 2017Rédigé le 03/12/2017
Encore beaucoup de soleil, mais la pluie résiste.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir Marc Touati - ACDEFI |
||||
6- LES PRÉVISIONS MÉTÉOCONOMIQUES ET FINANCIÈRES 2017Rédigé le 03/12/2017
Cliquez sur l'image pour l'agrandir Marc Touati - ACDEFI
|
||||
www.capitis.com en partenariat avec Marc Touati - ACDEFI | Vous souhaitez ne plus recevoir notre lettre d'information Se désincrire |
||||
Nous vous accueillons dans nos bureaux de Chambéry à l'adresse suivante :
Notre site Capitis Conseil Savoie utilise des cookies pour réaliser des statistiques de visites, partager des contenus sur les réseaux sociaux et améliorer votre expérience. En refusant les cookies, certains services seront amenés à ne pas fonctionner correctement. Nous conservons votre choix pendant 30 jours. Vous pouvez changer d'avis en cliquant sur le bouton 'Cookies' en bas à gauche de chaque page de notre site. En savoir plus
Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas être désactivés de nos systèmes. Nous ne les utilisons pas à des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloqués, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner.
Ce site utilise des cookies de mesure et d’analyse d’audience, tels que Google Analytics et Google Ads, afin d’évaluer et d’améliorer notre site internet.
Ce site web utilise un certain nombre de cookies pour gérer, par exemple, les sessions utilisateurs.