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Les plateformes internet collectent des capitaux auprès de particuliers puis accordent des prêts avec intérêts à des sociétés, pour financer leur développement. Ce prêt rémunéré ne peut excéder 1 000 € par prêteur et par projet et sa durée ne peut excéder 7 ans.

Pour les petites entreprises qui en bénéficient, ce système leur permet d’obtenir des fonds plus facilement qu’en passant par une banque.

Le particulier « prêteur » participe au développement de l’économie réelle dans le secteur de son choix, en percevant en retour des intérêts réels et une satisfaction « morale »....

Le financement participatif peut être risqué : comment les sociétés sont-elles choisies ? Il n’existe aucune garantie en cas de défaut de paiement. Ainsi, dans le pire des cas, il est possible de perdre l’intégralité des capitaux prêtés.

Les intérêts perçus par le prêteur sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Il est possible d'opter pour un prélèvement forfaitaire de 24 % lorsque le montant total des intérêts perçus par le foyer fiscal n'excède pas 2 000 € au titre d'une année.

Bien entendu, ils sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 15,5%.

NB : depuis le 1er janvier 2016, les pertes subies en cas de non remboursement d’un prêt participatif sont imputables sur les intérêts de même nature au cours de l’année de non-remboursement et des 5 années suivantes.