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1- Faut-il avoir peur de la remontée des taux d'intérêt ?
Rédigé le 05/02/2018
Faut-il avoir peur de la remontée des taux d'intérêt ?
Réponse : Pas pour l'instant
Lien vers l'article de Jean-Paul Betbeze
Nous vous joignons également un lien Internet vers une vidéo de M. Didier Saint George, personnalité influente et membre du comité d'investissement chez Carmignac Gestion
Lien internet "on s'approche de la zone rouge sur les taux d'interet selon Didier Saint-Georges"
Jean-Michel COY |
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2- Euro trop fort : à qui profite le crime ?
Rédigé le 02/02/2018
Euro trop fort : à qui profite le crime ?
Pour de nombreux investisseurs, ces évolutions confirment que l’appréciation de l’euro va se poursuivre. Au grand dam de la croissance de l’UEM et de ses principaux membres, à commencer par la France.
Mais attention, ces petits avantages pourraient très vite s'avérer insignifiants au regard des inconvénients d'un euro trop fort, qui constituerait ainsi une véritable punition pour les pays de l'UEM, à l'exception peut-être de l'Allemagne. Outre Rhin, le niveau d’équilibre de l’euro/dollar (en fonction des fondamentaux économiques) est effectivement de 1,35, contre 1,15 pour la zone euro, 1,05 pour la France et 0,70 pour la Grèce. Rappelons la réalité empirique : à chaque fois que l'euro s'apprécie de 10 % sur une année, il retire 0,5 point à la croissance eurolandaise. Pire, au-delà des 1,30 dollar, ce coût avoisine les 0,8 point.
Secundo, la diminution du prix des produits importés amoindrit automatiquement la compétitivité des biens fabriqués dans la zone euro et notamment en France qui se retrouvent donc en concurrence déloyale par rapport aux importations.
D'ailleurs, que ce soit en 2007-2009, puis en 2011-2012, les conséquences de cet euro trop fort ont été dramatiques, puisque la zone euro est entrée en récession dès le deuxième trimestre 2008, que cette récession a été plus forte qu'aux Etats-Unis et que, « grâce », une fois encore, au retour d'un euro trop fort au printemps-été 2009, la reprise eurolandaise a été l'une des plus faibles au monde. De même, en 2011-2013, l'UEM est la seule zone de la planète à être retombée en récession. Merci l'euro fort ! En dépit de ces réalités incontestables, les mêmes erreurs se répètent. Ainsi, alors que la zone euro a enfin retrouvé le chemin d'une croissance supérieure à 2 % en 2017, l'euro s'est apprécié excessivement, cassant d’ores et déjà le rebond de l’économie eurolandaise. Pourtant, en dépit de ce ralentissement déjà en marche, l’euro reste proche des 1,25 dollar.
Là où le bât blesse c'est que si l'euro continue de s'apprécier, la croissance forte qui devait arriver cette année et qui s’est déjà évaporée à cause de l’euro trop fort du second semestre 2017, pourrait se transformer en stagnation. Avec des conséquences évidemment dramatiques en termes d'emplois et de déficit public. D'où un retour en force des crises de la dette publique en Grèce, en Italie… et aussi en France.
Et ce d'autant que les Etats-Unis ne veulent prendre aucun risque sur leur croissance et sont amplement satisfaits de pouvoir profiter encore d'un dollar relativement faible sur le dos des Européens. Le mouvement spéculatif sur l'euro/dollar a donc encore de beaux jours devant lui.
Marc Touati |
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3- L'ÉCONOMIE ET LES MARCHÉS - FÉVRIER 2018
Rédigé le 02/02/2018
Etats-Unis, Zone euro, France : la croissance écrête déjà.
Sans surprise, les comptes nationaux du quatrième trimestre 2017 ont été de bonne facture tant aux Etats-Unis que dans la zone euro ou encore en France.
Croissance américaine : 2,5 % en 2017, après 1,5 % en 2016, mais 2,9 % en 2015.
La véritable bonne nouvelle du quatrième trimestre et globalement de l’année 2017 réside dans le net rebond de l’investissement des entreprises. En effet, le glissement annuel de ce dernier a atteint 6,3 %, un sommet depuis le troisième trimestre 2014. De plus, après avoir reculé de 0,6 % en moyenne sur l’année 2016, cet indicateur déterminant de l’activité a progressé de 4,7 % sur l’ensemble de 2017, là aussi un plus haut depuis 2014.
Parallèlement, la consommation des ménages a augmenté de 2,8 % en glissement annuel au quatrième trimestre 2017 et de 2,7 % sur l’ensemble de l’année. Il s’agit là de la même performance qu’en 2016, qui reste néanmoins très loin des 3,6 % enregistrés en 2015.
Sources : BEA, Makit, ACDEFI
Même son de cloche dans la zone euro. En effet, le PIB y a augmenté de 0,6 % au quatrième trimestre, soit 0,1 point de moins qu’au troisième. Son glissement annuel a également perdu plus de 0,1 point, à désormais 2,65 %
La croissance eurolandaise ralentit également.
Et oui, c’est bien triste, mais si la croissance eurolandaise met généralement cinq à six ans pour rattraper celle des Etats-Unis en phase de reprise, sa convergence en phase de ralentissement est quasiment instantanée.
Si, avec un niveau de 114,7, il demeure encore très favorable, il confirme néanmoins que la croissance eurolandaise a bien atteint un point haut au troisième trimestre 2017 et que le ralentissement entamé dès le quatrième trimestre va s’intensifier en 2018. D’ores et déjà, le taux de chômage ne parvient plus à baisser et s’est stabilisé à 8,7 % en décembre, soit 4,6
Le taux de chômage de la zone euro se stabilise à 8,7 % en décembre, contre 4,1 % outre-Atlantique.
Sources : BLS, Eurostat, ACDEFI
Malheureusement, la zone euro est tout simplement en train de buter sur les niveaux structurels de sa croissance et de son taux de chômage, en l’occurrence respectivement 1 % et 9 %. Autrement dit, à 2,8 % au troisième trimestre 2017, la croissance eurolandaise était trop forte et ne correspondait d’ailleurs qu’à un effet de rattrapage de la faiblesse passée et à l’excès de « dopants » fournis par la BCE. A présent que l’effet de rattrapage a disparu, que la morphine monétaire se tarit progressivement et que l’appréciation excessive de l’euro/dollar commence à produire ses effets négatifs, la croissance eurolandaise ne peut que ralentir.
Le problème est qu’à l’exception d’une forte dépréciation de l’euro/dollar, qui demeure malheureusement entre les mains de l’Oncle Sam, les autorités de la zone euro n’ont plus de marge de manoeuvre pour relancer la machine. A la rigueur, l’Allemagne pourrait utiliser ses excédents publics pour relancer la machine, mais compte tenu de l’instabilité politique qui prévaut outre-Rhin, l’occurrence de ce cadeau paraît peu probable à court terme.
La zone euro a donc déjà mangé son pain blanc et risque de connaître une année 2018 difficile. Un diagnostic qui vaut également pour l’Hexagone, à deux différences près : la croissance y est encore plus faible et le chômage bien plus élevé.
Bien entendu, les comptes nationaux du quatrième trimestre 2017 ont été très favorables pour la France. Ainsi, le PIB y a progressé de 0,6 %, atteignant un glissement annuel de 2,4 %, un plus haut depuis le premier trimestre 2011. En moyenne annuelle, il progresse de 1,9 %, sa meilleure performance depuis 2011, mais tout de même 0,6 point de moins que dans l’ensemble de la zone euro…
Tout d’abord, l’investissement des entreprises augmente de 1,5 %, affichant un glissement annuel de 6,1 %, un sommet depuis le quatrième trimestre 2010. Parallèlement, l’investissement des ménages croît de 0,7 % sur le seul quatrième trimestre (5,1 % en moyenne sur l’année), les exportations de 2,6 % et les importations de seulement 0,7 %. C’est à se demander comment le déficit extérieur a pu autant se creuser au quatrième trimestre. Ah mystère de la statistique… Même la formation de stocks qui, très souvent, gonfle artificiellement la croissance, affiche une contribution négative de 0,5 point. Ce qui signifie qu’hors stocks, la croissance française est de 1,1 %, après avoir été néanmoins de 0,2 % au troisième trimestre. Sur l’ensemble de l’année 2017, elle n’est d’ailleurs que de 1,5 %...
L’investissement des entreprises tire la croissance française.
Nous y voilà, après le satisfecit consensuel, il nous faut revenir à la réalité. Car, malheureusement, les comptes nationaux français du quatrième trimestre ont également confirmé que la consommation des ménages avait nettement ralenti. Sa progression trimestrielle a été de 0,3 %, contre 0,6 % au cours du trimestre précédent. Son glissement annuel a même perdu 0,4 point sur un trimestre, à désormais 1,4 %. Les données mensuelles de la consommation de biens sont encore plus inquiétantes : - 1,2 % en décembre, soit un glissement annuel de seulement 1 %.
La consommation des ménages flanche une nouvelle fois.
Confirmant que le plus beau est déjà passé dans l’Hexagone, les indices INSEE du climat des affaires et de la confiance des ménages ont également repris le chemin de la baisse dès janvier 2018.
Le climat des affaires et la confiance des ménages repartent déjà la baisse en France.
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4- LA MÉTÉOCONOMIE FÉVRIER 2018
Rédigé le 02/02/2018
Giboulées généralisées.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir Marc Touati - ACDEFI |
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5- LES PRÉVISIONS MÉTÉOCONOMIQUES ET FINANCIÈRES 2018Rédigé le 02/02/2018
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