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La descente fut ensuite longue et chaotique pour toucher un  « plus bas » début juillet à 3330 points. C'est pourquoi dans notre dernière communication du 29 juillet intitulée «Le pire n’est jamais sûr», nous vous recommandions de revenir sur les marchés actions tant il nous paraissait évident qu'ils étaient sous-évalués. Le CAC a d'ailleurs rebondit d'environ 16 % .

Depuis, le seuil des 3800 points  constituait un « plafond » très important pour les professionnels. Cela signifie que si le plafond était « crevé », alors une marge nouvelle de progression pour l’indice était possible.

On sent bien la dimension psychologique des opérateurs, car franchement, les entreprises ne sont pas plus en meilleure santé à 3801 points qu’elles ne l’étaient à 3799 !....

À quatre reprises entre mai et octobre, l’indice a tutoyé les 3800 points sans parvenir à le franchir.

Puis, tout à coup, le 13 octobre, ce cap était franchi !

Quelle ne fut pas la joie des opérateurs et des petits porteurs qui eux aussi voulait acquérir ce qui prenait de la valeur !

L'ancien « plafond » (3 800) devint alors le nouveau « plancher » et le nouveau plafond fut 3900 points. Nouveau plafond qui devint très vite le nouveau plancher car, le 4 novembre l’indice terminait à 3916 points !

Cette même semaine, les marchés américains revenaient à leur niveau de deux ans auparavant, effaçant ainsi la faillite Lehmann Brother !

La période des fêtes dans laquelle nous allons entrer sera-t-elle aussi la « fête » des marchés financiers et allons nous vivre un rallye boursier de fin d'année ?...

Rien ne nous interdit de le penser.

Toutefois, il y a celles et ceux qui estiment que les planchers sont faits pour être enfoncés  et celles et ceux  qui estiment que les plafonds sont faits pour être crevés…